Avant le confinement, le marché était calme : fin de l’hiver et les vendeurs attendaient les beaux jours pour mettre en vente leur propriété. Mi mars …. Patatra tout se fige, l’Europe et le monde rentre en confinement. En Belgique, nous avons pu redémarrer les visites immobilières début mai et à l’inverse de ce que tous les experts avaient imaginé, le marché est devenu fou, il s’est emballé. Les prix de l’immobilier n’ont plus suivi de règles. Les agents immobiliers ont commencé à vendre, certainement leur période la plus forte de la dernière décennie. Ce nombre de ventes a réalisé une pression sur le marché et donc sur les prix. Ces derniers ont eu tendance à grimper. Début septembre, le marché s’est stabilisé pour revenir sur un rythme plus normal.
Quelles sont les conséquences ?
Lorsque les prix augmentent, ils redescendent rarement aussi vite. A ce jour, la question est de savoir si nous avons atteint des nouveaux prix de référence ou si nous étions dans une bulle de prix. Seul le dernier trimestre 2020 pourra nous le dire.
Comment réagissent les différents types de biens ?
Les appartements :
En ville, ils se vendent bien car le produit est bien adapté à son environnement. Il coule de source que la terrasse est devenue une demande presque évidente. En zone rural, les appartements ont plus de mal car la maison est devenue (redevenue) le produit phare. Le confinement en est la raison principale.
Les maisons :
Les petites maisons : beaucoup de demande. Ce marché est principalement surveillé par les investisseurs.
Les maisons avec jardin : le produit par excellence pour lequel la demande est la plus forte. Disons que la maison de moins de 250000€, 3ch avec jardin reste la plus demandée.
Les grandes maisons : Les grandes propriétés et les larges maisons souffrent un peu plus de la période car les banques restent très frileuses
Les terrains :
Toujours des demandes soutenues dans les zones à forte pression immobilière.
Les autres biens : gîte / garage / bureau / etc :
Ces biens répondent à des mécanismes différents sur le marché. Retenez cependant que les gîtes sont forts demandés et que le marché des bureaux évolue fort en ce moment car le télétravail a tendance à réduire les espaces utiles que les employeurs doivent mettre à disposition.
Conclusion
Le marché est en pleine transformation et l’incertitude sanitaire du moment en est la principale raison. Une chose est sûre, l’année 2020 est unique et 2021 le sera certainement tout autant. Affaire à suivre …
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