Marché de l’immobilier en Belgique : mise au point fin 2021 au moment où le covid-19 est toujours d’actualité

Le prix de l’immobilier en Belgique va - t - il continuer à monter ?

Depuis que nous vivons au quotidien avec le covid, l'intérêt des Belges pour la brique s’est réveillé. Selon l'Office belge de statistique Statbel, le taux d’inflation pendant le second trimestre 2021 est de 7,4 %. Cette hausse des prix est même qualifiée d’être une bulle immobilière ou une hausse très élevée des prix de l’immobilier.

Vous vous demandez sûrement si cette situation va se prolonger jusqu'en 2022 ?

Les experts tablent sur une stabilité des prix en 2022. Il ne s’agit pas d’une baisse de prix, loin de là. Les acteurs de l'immobilier voient une stabilisation du marché et je pense de la même manière. Évidemment, il y aura des différences en fonction des marchés locaux et des types de biens. Dans l’absolu, le résidentiel devrait rester stable voir poursuivre sur une très légère croissance.

Comment est-on arrivé là ?

Tout a commencé avec le premier confinement en 2020 où les offres étaient plus abondantes que les demandes. Mais quelques semaines après, plusieurs propriétaires ont procédé au gel de leur bien suite à cette période incertaine: l'offre a donc diminué.

De plus, certains candidats vendeurs ont préféré rénover ou améliorer leurs biens. L’offre continue de baisser. Enfin, les acheteurs et les personnes qui ont mal vécu le confinement dans leur habitation exiguë, se sont mis en recherche active de logements plus confortables.

En conséquence, les demandes ont surpassé l’offre. Ce déséquilibre entre l’offre et la demande est à l’origine de cette augmentation de prix. La rareté des biens a engendré des concurrences au niveau des acheteurs.

Les attentes des acheteurs ont-elles changé ?

Le confinement a changé les attentes des acheteurs, tout du moins concernant leur maison. Quels sont donc les critères qui sont devenus importants pour un Belge ?

• La situation de la maison : avoir un voisinage sympathique est devenu un critère important à l'achat d’une maison, affirme près d’un Belge sur 4. La praticité des environnements est également un facteur décisif. Par exemple, est-ce que la maison est située à côté d’un parc, d'une grande surface, des écoles ? etc.
• Les espaces extérieurs : d’après les études réalisées par le groupe ING, 35 % des Belges confirment qu’avoir un espace extérieur est essentiel.
• Le standing de la maison : depuis la crise du Covid, les Belges recherchent des maisons plus grandes, ouvertes, confortables et bien situées. Ajoutés à cela, les acheteurs sont attentifs à la qualité de la connexion internet captée dans la maison et aux voisinages.
• Le bureau : les acheteurs recherchent une pièce pour le télétravail qui est devenu pratique courante.

En général, les Belges sont en recherche d’une maison de qualité. Mais au lieu de vendre leur bien et d’en acheter une plus standing, ils optent pour la rénovation. C’est pourquoi nous observons une hausse des rénovations, surtout en Flandre. Cet engouement pour la rénovation est en hausse constante en 2021 et n’est pas prêt de s’arrêter.

Qu'en pensent les Belges ?

Acquérir un bien est un investissement important. Pour certains, il s’agit même d’un investissement de toute une vie. Pourtant, avec le Covid et la flambée des prix, l'acquisition devient difficile. L’avenir semble flou pour les jeunes acquéreurs.

Une étude réalisée par le groupe ING a permis de constater qu’il est difficile pour un jeune de devenir propriétaire dans les trois années à venir. 73 % des Belges partagent cette vision.

Cette situation favorise le sentiment d’empressement : que c’est le moment ou jamais d’acquérir un bien immobilier. D’où cette hausse des prix des biens.

Nos conseils d’expert

« La question n’est pas de savoir combien on pourrait demander pour son bien, mais de savoir combien on peut en obtenir ! » - LAURENT TINTIN, agent immobilier à Aywaille.

Que vous soyez acheteur ou acquéreur, vous aurez toujours besoin de l’avis d’un agent immobilier. La mise en vente de votre bien ne doit pas refléter l'amateurisme. Pour vendre, il faut un minimum de préparation.

Notre premier conseil est donc de faire appel à des agences immobilières comme Immobilière Schmidt. Les experts ont une connaissance profonde du terrain et connaissent la fluctuation des prix sur le marché. Ils seront d’une grande aide pour déterminer le prix de mise en vente de votre bien.

Deuxièmement, si vous êtes un vendeur, vous devez avoir une vue objective de votre bien. Une surévaluation de votre bien est un mauvais point pour vous. La visibilité sera moindre, voire nulle, car le prix demandé n’entrera pas dans la fourchette de prix des acheteurs.

Troisièmement, préparez-vous à fournir le maximum d'informations qui pourra aider l’acheteur à prendre sa décision plus rapidement. Faites appel à votre agent immobilier pour monter un dossier en béton comprenant les essentiels. C’est-à-dire les vérifications urbanistiques, cadastrales, le permis, les certificats énergétiques et électriques, l’état des sols (depuis le 1er 2019), la conformité de l’installation au gaz, ou encore celle de la citerne de mazout.

Plus vous arriverez à répondre aux questions d’un candidat acquéreur, plus ils seront enclins à faire une proposition.

Enfin, la négociation est une étape cruciale et peut-être encore plus à ce jour dans un marché tendu et difficile. N’hésitez pas à faire appel à un agent car sa commission peut facilement être rentabiliser suite à une bonne négociation.

Conclusion:

Le marché est tendu et les attentes ont changé. Le marché est soumis à une forte pression et il faut le comprendre pour adapter son offre au mieux. Vous n’aurez pas de seconde chance donc vous devez être prêt et préparé au mieux pour réussir votre investissement immobilier !